2 Je louerai l’Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai.
Psaumes 146:1-2
Dans ce texte, le psalmiste commande à son âme de louer Dieu. Pour lui, il s’agit d’un choix volontaire en raison de sa reconnaissance. La louange ne doit pas être réservée aux jours heureux, mais avoir lieu en tous temps dans la joie comme dans l’affliction.
Chanter à Dieu tant que nous vivons, c’est reconnaître que chaque souffle est un don qui vient de lui. Ce psaume ne parle pas d’un chant ponctuel, mais d’un engagement quotidien, constant, personnel.
La louange doit devenir un acte de résistance face à l’adversité quand les vents de l’existence sont contraires. Elle doit déclarer aussi que Dieu mérite l’adoration, non seulement à cause de ce qu’il donne, mais aussi à cause de qui il est.
Cette louange n’a pas forcément besoin d’un public. Elle peut aussi se vivre dans le secret de l’âme, la porte fermée. En chantant, le croyant proclame que Dieu règne, que sa fidélité dure toujours.
Face à l’instabilité du monde, ce psaume nous appelle à ancrer notre espérance dans l’Éternel, le Dieu fidèle, immuable et bon. Chanter à Dieu devient une manière de résister à la peur, au doute et au désespoir.
Ainsi, louons-le non par habitude, mais par conviction et amour. Faisons de la louange un art de vivre.
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« Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche. »
