La parabole des ouvriers et du vigneron de Matthieu 20:1-16

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La parabole des ouvriers et du vigneron illustre la générosité et la souveraineté de Dieu dans la rétribution. Jésus utilise cette histoire pour révéler que le royaume des cieux ne fonctionne pas selon la logique humaine, mais selon la grâce divine. Chaque croyant est appelé à comprendre et accepter cette justice céleste.

La parabole de Matthieu 20:1-16

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1 – L’enseignement

Matthieu 20:1-16

1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.

Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire.

Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.

Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.

Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?

Ils lui répondirent: C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.

Le même salaire pour tous les ouvriers

Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.

Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.

10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.

11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,

12 et dirent: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.

13 Il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier?

14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.

15 Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu d’un mauvais œil que je sois bon? –

16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.

La notion du temps de travail : la journée de travail était à l’époque de Jésus, de douze heures. Elle commençait à six heures du matin et se finissait vers dix huit heures. Il faut préciser ici que selon le temps romain :

  • La troisième heure  = 9 h
  • La sixième heure     = 12 h
  • La neuvième heure = 15 h
  • La onzième heure    = 17 h

Vouloir embaucher des ouvriers à la dernière heure, n’était pas une pratique courante. Jésus ne cherchait pas à coller au plus près à la réalité. Son objectif était de nous donner un enseignement. Jésus force le trait volontairement en illustrant sa parabole avec des ouvriers ayant fourni un travail différent et très inégal, les uns ayant travaillé douze heures, les autres une heure.

Ces ouvriers étaient ce que l’on appelait en France des journaliers, c’est-à-dire des personnes engagées à la journée. Nous retrouvons encore cela dans certains pays où les gens qui cherchent du travail viennent dans un lieu, près d’une porte principale, la place du marché où ceux qui cherchent des ouvriers savent où les trouver.

Un denier était le salaire ordinaire d’une journée de travail d’un ouvrier agricole ou d’un soldat. Il s’agissait d’ une somme d’argent suffisante pour la nourriture et les besoins vitaux quotidiens d’une famille.

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2-   A qui s’adresse Jésus ?

Après que Jésus eut répondu au jeune homme riche, Pierre et les disciples s’interrogeaient sur leur cas, eux qui avaient tout quitté. Jésus va leur donner une première réponse en:

Matthieu 19:28-29

28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Réponse à laquelle il ajoute ‘’ et héritera la vie éternelle’’, ce qui se rapporte à la question du jeune homme riche. Jésus ajoute ensuite une phrase déroutante :

Matthieu 19:30

30 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.

Ce dernier verset du chapitre 19, est en réalité l’introduction à la parabole. Le fait qu’elle commence par la conjonction ‘’Car’’ montre qu’elle est rattachée à ce qui précède. De plus, nous constatons que cette parabole est encadrée par deux versets exprimant la même idée. C’est comme si ces versets étaient une parenthèse qui ouvrait et qui fermait cette parabole : les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.

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3-  Le contexte :

 Le contexte est celui de la fin du chapitre de Matthieu 19 depuis le verset 16 jusqu’au verset 30. Un jeune homme riche vient interroger Jésus en présence de ses disciples.

Matthieu 19:16

16 Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?

L’échange est suivi par la réflexion de Jésus sur la difficulté pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux.

Matthieu 19:23

23 Jésus dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.

À l’époque de Jésus, la richesse était considérée comme un signe de bénédiction de Dieu qui prouvaient aux riches qu’ils étaient dignes d’hériter le royaume de Dieu. Aujourd’hui la tendance serait que les pauvres en seraient plus dignes. Cependant, la réalité est toute autre et n’a rien avoir avec la richesse ou la pauvreté mais dans la façon dont la personne s’implique en réponse à l’appel de Jésus en commençant par la repentance et le baptême.

’Que faut-il faire pour mériter la vie éternelle ?’’ Suite à la réponse de Jésus, les disciples sont dans l’étonnement et l’interrogation.

Matthieu 19:25-26

25 Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent : Qui peut donc être sauvé?

26Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.

La parabole semble être une réponse à la question de Pierre :

Matthieu 19:27-29

27 Pierre, prenant alors la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous ?

28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Mais ce n’est pas le cas. Elle est la réponse à la question de jeune homme, et elle ne parle que de ceux qui hériteront la vie éternelle (symbolisé par le dernier).

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4-  Explication de la parabole

Pour comprendre cette parabole, et le choix de l’image choisie par Jésus, rappelons-nous que la vigne symbolisait Israël (Ésaïe), le peuple de Dieu. Aujourd’hui, la vigne peut symboliser le peuple de Dieu croyant en Jésus-Christ.

La difficulté pour comprendre cette parabole comme pour d’autres, est de se rappeler que le royaume des cieux comprend deux notions.

Avec la venue de Jésus sur terre, le royaume de Dieu (ou des cieux) est déjà présent dans le cœur du croyant. Quant au royaume des cieux qui est à venir auprès du Père, il s’agit alors de la vie éternelle.

Matthieu 20:1-7

1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.

Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire.

Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.

Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.

Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?

Ils lui répondirent: C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.

Jésus dresse le décor. Les ouvriers ont travaillé dans la vigne un temps qui va de douze heures pour les premiers, à neuf heures pour les deuxièmes, à six heures, trois heures et  une heure pour les derniers.

Matthieu 20:8-12

Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.

Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.

10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.

11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,

12 et dirent: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.

Le maître de la vigne demande à son intendant de payer les salaires aux ouvriers en commençant par les derniers. Dieu le Père est le maître de la maison, et Jésus est l’intendant.

En voyant les derniers ouvriers recevoir un denier, les premiers ouvriers espéraient recevoir plus compte tenu de leur temps de travail, et vont d’autant plus être amers de ne recevoir qu’un denier. La déception va leur faire oublier que l’accord passé avec le maître portait sur un denier pour le travail de la journée.

En nous associant au point de vue des premiers ouvriers, nous allons tomber dans le même piège qu’eux. Jésus, en effet, préparait son auditoire par la réponse du maître à leur faire comprendre en quoi le point de vue de cet auditoire, était erroné.

Matthieu 20:13-15

13 Il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier?

14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.

15 Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu d’un mauvais œil que je sois bon? –

Qui sommes-nous pour contester avec le maître (Dieu)?

Romains 9:20

20 O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?

Par trois questions, Le maître défend la parfaite justice de sa conduite.

13  …n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ?

Il a respecté son contrat avec les premiers ouvriers. Alors, de quoi peut-on l’accuser ?

15 Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ?

Il est libre de disposer comme il l’entend de ce qui lui appartient !

15 … Ou vois-tu d’un mauvais œil que je sois bon ?

Le maître peut-il manifester de la bonté envers ceux qui n’avaient pas de travail en leur donnant à eux et à leur famille de quoi subsister ?

Ce qui à première vue, a paru injuste, était en réalité parfaitement justifié, et ce non seulement parce que conforme aux droits légitimes du maître, mais aussi comme acte de compassion.

Pour ce qui est des choses de Dieu, nous sommes invités à laisser de côté nos raisonnements humains et à ne pas penser en termes de mérite. J’ai fait … donc, je mérite …  Rappelons-nous ce qui est écrit en :

Ésaïe 55:8-9

Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel.

Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées.

Par cette parabole, Jésus rappelle ici ce qu’il a dit en :

Matthieu 6:33

33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

La quête du royaume de Dieu, doit être le premier objectif de notre vie afin d’y entrer.  Pour le reste, nul ne sait. Cela dépend de la bonté de Dieu.

Romains 9:16

14 Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l’injustice ? Loin de là!

15 Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion.

16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.

La parabole ne parle que de la vie éternelle symbolisée par le denier.

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5 – Les derniers et les premiers

Matthieu 19:30 et Matthieu 20:16 :

Matthieu 20:16

16  les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.

Si nous associons ce verset dans le contexte de cette parabole, nous pouvons comprendre qu’il n’y aura pas de différence de traitement entre les premiers et les derniers. Les derniers seront comme les premiers et les premiers comme les derniers.

Ce sujet se retrouve en Marc dans le même contexte de la question de Pierre avec quelques différences.

Marc 10:31

31 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.

Luc place cette phrase dans un contexte différent qui peut nous aider à comprendre le sens de cette phrase.

En Luc 13:29-30

29 Il en viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.

30 Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.

Ces deux versets de Luc, font suite au passage où Jésus parle de la porte étroite.

Luc 13:23-24

23 Quelqu’un lui dit: Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? Il leur répondit:

24 Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.

Ces versets 29 et 30 de Luc 13 où il est question du salut, peuvent nous donner un éclairage sur l’expression des premiers et des derniers.

Le peuple d’Israël a été appelé en premier mais tous n’ont pas répondu à l’appel de Dieu. (Luc 13). Les païens venus de l’orient ou de l’occident sont les derniers à avoir été appelés, et certains ont répondu à cet appel.

Pour les derniers et les premiers, nous pouvons nous rappeler la parabole du grand banquet de Luc 14 où les premiers invités n’ont pas daigné venir et d’autres ont rempli la salle.

La richesse ou les affaires de ce monde peuvent être un lien dont certains hommes ne se sont pas détachés, ce qui les empêche d’entrer dans le royaume.

Donc, ces premiers qui n’ont pas répondu à l’appel de Jésus, sont les derniers et ils n’entreront pas dans le royaume, alors que les païens qui ont répondus, eux les derniers, seront les premiers car ils entreront dans le royaume.

An final, les premiers sont donc ceux qui bénéficient de la vie éternelle, quand les derniers sont ceux qui sont en dehors.

Par ailleurs, ces versets nous enseignent que dans le royaume de Dieu, le mérite humain s’efface devant la grâce divine, Dieu agissant selon sa souveraineté et son amour.

Le monde fonctionne en théorie selon la méritocratie, mais il n’en est pas ainsi avec le Seigneur avec qui tout est grâce. La grâce et le mérite sont antinomiques.

Dans cette parabole, Dieu nous propose de le servir. C’est une grâce qu’il nous fait. À cette grâce est associée une autre grâce, celle qu’il nous accorde la vie éternelle, symbolisée ici par le denier.

Les versets de Matthieu 20:13-15 nous enseignent à nous soumettre à sa volonté avec humilité, et à nous réjouir de la grâce accordée aux autres. Avec Dieu, tout est grâce !

Comprendre comme Paul dit en: 

1 Corinthiens 15:10

10 Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.

Ainsi, il n’y a pas lieu de s’enorgueillir d’un quelconque mérite.

La question pour nous, n’est pas de savoir comment le Seigneur nous récompensera, mais d’être dans le service et d’accomplir la tâche qu’il nous a assignée. La récompense du service lui appartient. Nous avons déjà l’honneur de le servir.

En effet, tout service est une grâce, un privilège qui nous est accordé et qui ne nous confère aucun droit. L’apôtre Paul dira :

2 Corinthiens 4:1

1 C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. (ou ne nous lassons point)

Même si nous avons beaucoup travaillé, ce n’est pas dans un but d’être récompensé, mais c’est par amour, par fidélité et par reconnaissance que nous le faisons. Dieu est souverain. Il n’est donc pas question de discuter de ses choix et décisions.

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6 – La leçon pour nous à retenir et son application personnelle

Tout d’abord, dans les paraboles, Dieu est présenté sous plusieurs formes : roi, père, maître de maison, employeur et juge. Dans toutes ces formes, son image est celle d’une personne qui offre le pardon par grâce et miséricorde, mais qui attend de notre part de prendre une décision … Le salut est disponible à tous mais il demande d’être accepté. Le règne de Dieu est caractérisé par la grâce, mais cette grâce exige de l’auditeur qu’il reconnaisse la nécessité de la repentance et de se soumettre à la volonté de Dieu.

Avec Jésus tout est miséricorde, tout est grâce. Nous serons toujours redevables à Jésus pour le salut offert. C’est par reconnaissance que nous travaillons dans le champs missionnaire. Le mot grec ‘’doulos’’ traduit par serviteur, signifie esclave. L’esclave n’a rien à dire au maître. Il est là pour le servir.

Soumettons-nous à la volonté de Dieu en acceptant de ne pas comprendre toutes ses décisions. Étant surs de son amour, acceptons en toute confiance sa justice, son équité.

Pour les derniers et les premiers, nous pouvons nous rappeler la parabole du grand banquet de Luc 14 où les premiers invités n’ont pas daigné venir et d’autres ont rempli la salle.

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Matthieu chapitre 19 : le jeune homme riche face à la vérité

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Matthieu chapitre 19 confronte les cœurs à la vérité divine. Ici, Jésus enseigne sur le mariage, les enfants, l’attachement aux richesses et les récompenses éternelles, révélant ce qui compte vraiment pour suivre pleinement Dieu.

Étude biblique suivante : Matthieu chapitre 20

Matthieu chapitre 19 – Étude biblique

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1 – Matthieu 19:1-12 – L’enseignement de Jésus sur le divorce

Matthieu 19:1-2

1 Lorsque Jésus eut achevé ces discours, il quitta la Galilée, et alla dans le territoire de la Judée, au delà du Jourdain.

Une grande foule le suivit, et là il guérit les malades.

19:1 – L’expression « Lorsque Jésus eut achevé ces discours » marque une nouvelle section de l’Évangile de Matthieu. En effet, celui-ci l’utilise pour structurer les grandes étapes de l’enseignement de Jésus (cf. Matthieu 7:28 ; 11:1 ; 13:53 ; 19:1 ; 26:1). (voir l’annexe : Les grands enseignements de Jésus )

19:1 – il quitta la Galilée, et alla dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. : Pour rejoindre la Judée depuis la Galilée, les Juifs évitaient la Samarie car les Samaritains étaient considérés par eux comme des ‘’demi juif’’ à cause de leur généalogie incertaine et ils étaient méprisés. Aussi, les Juifs empruntaient-ils une route qui passait par la Pérée, située à l’est du Jourdain, et ils entraient en Judée par Jéricho (cf. Matthieu 20:29), ce qui évitaient des tensions ethniques et religieuses.

Matthieu 20:29

29 Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus.

Pour cette raison, les chapitres 19 et 20 sont appelés le ministère péréen par certains.

19:2– Une grande foule le suivit, et là il guérit les malades : Il s’agit vraisemblablement de la première traversée de cette région transjordanienne par Jésus. Sa réputation ayant précédé son arrivée, d’importantes foules s’étaient rassemblées, certaines pour solliciter une guérison, d’autres dans le but d’écouter son enseignement. Des pèlerins à destination de Jérusalem étaient également présents. Les guérisons qui y ont été réalisées, témoignent de l’autorité attribuée à Jésus et reflètent la manifestation de la compassion divine.

Jésus est très souvent ému de compassion pour la foule. Cela confirme le verset de :

Psaumes 34:7

7 Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses.

Matthieu 19:3-9– le dessein divin du mariage

Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ?

Il répondit: N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme

et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair?

Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.

Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier?

Il leur répondit: C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi.

Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.

19:3 –Les pharisiens l’abordèrent … pour l’éprouver : Leur but était de piéger Jésus. Ils ne cherchaient pas la volonté de Dieu.

19:3 – pour un motif quelconque ?- Leur question porte sur les motifs du divorce (contrairement à Marc 10, où elle concerne le divorce en général).

Deux grandes écoles rabbiniques s’opposaient sur ce sujet :

L’école stricte de Shammaï ne tolérait le divorce qu’en cas d’adultère ou de faute grave, en s’appuyant sur;

Deutéronome 24:1

1 Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison.

L’École de Hillel était plus souple et s’appuyait sur : ‘’ ne pas trouver grâce’’ et acceptait le divorce pour n’importe quel motif, même une simple préférence pour une autre femme.

Pour Shammaï, seuls l’adultère ou un acte sexuel prohibé constituaient une raison de divorce. Plus tard, le rabbin Akiba de l’école d’Hillel dira même qu’un homme pouvait divorcer de sa femme s’il rencontrait une autre femme plus jolie ! C’est ce qui s’appelle « tordre les Écritures… »

En arrière-plan, cette question évoque aussi Hérode Antipas qui fit exécuter Jean-Baptiste pour avoir dénoncé son divorce et son remariage avec Hérodias.

Les écoles rabbiniques de Shammaï et de Hillel sont les plus connues. Elles représentaient deux courants d’interprétation de la Loi (la Torah) au sein du judaïsme pharisien.

L’école de Shammaï : rigueur et austérité

Fondée par le rabbin Shammaï, cette école adoptait une lecture littérale, stricte et rigoureuse de la Loi. Elle insistait sur l’observance stricte des commandements, même au détriment de l’humain.

En ce qui concerne le divorce, l’école de Shammaï affirmait qu’un homme ne pouvait répudier sa femme que pour une faute grave, comme l’adultère. Elle défendait aussi une restriction forte des relations avec les païens pour préserver la pureté du peuple. Cette vision visait à protéger la sainteté d’Israël mais pouvait devenir légaliste, au point d’étouffer la miséricorde.

L’école de Hillel : miséricorde et souplesse

Hillel, plus ancien que Jésus (mort vers 10 ap. J.-C.), était connu pour sa sagesse, sa douceur et sa compassion. Son école interprétait la Loi avec une grande souplesse.

En matière de divorce, Hillel permettait à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif, même trivial (comme un plat mal préparé).

Il enseignait cependant que l’amour du prochain était le cœur de la Torah : « Ce que tu ne veux pas qu’on te fasse, ne le fais pas à autrui. Ceci est toute la Torah et le reste n’est que commentaire. » Il était ouvert aux païens et encourageait leur conversion.

La position de Jésus

Dans Matthieu 19:3-9, les pharisiens posent une question en ligne directe avec ce débat : « Est-il permis de répudier sa femme pour un motif quelconque ? »

Cette formulation renvoie clairement à l’école de Hillel. Jésus ne soutient ni Hillel ni Shammaï : il rejette les deux positions pour revenir au plan divin originel (Genèse 2:24).

Jésus enseigne que le mariage est une alliance indissoluble. La seule exception qu’il accorde, est l’infidélité (Matthieu 19:9), ce qui rejoint plutôt la rigueur de Shammaï, mais avec un fondement différent : la volonté du Créateur.

19:4N’avez-vous pas lu : Jésus leur rappelle le verset de Deutéronome qu’ils étaient censés connaître. La question se pose aussi à nous : connaissons-nous la Bible ?

19:4 – le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme : Jésus s’appuie sur Genèse 1:27 et Genèse 5:2

19:5 – Dieu institue la mariage (monogame) dès le commencement. Alors que dans les sociétés antiques plusieurs générations vivaient sous le même toit, Jésus rappelle que le mariage marque une rupture des liens avec la famille.

Genèse 2:24

24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

Ce verset affirme la priorité et l’indépendance de chaque génération et l’amour fusionne l’homme et la femme qui deviennent une seule chair !

19:6 – Ce que Dieu a joint : il s’agit de l’institution du mariage, et ce n’est pas « ceux » que Dieu a joints.

Le verbe « joindre » évoque l’idée d’un attelage, d’une union durable et inséparable.

Le prophète Malachie réaffirmera la position de Dieu.

Malachie 2:14-16

14 Et vous dites: Pourquoi?… Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, A laquelle tu es infidèle, Bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.

15 Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul (Abraham) l’a fait, et pourquoi? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, Et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse!

16 Car je hais la répudiation, Dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, Et celui qui couvre de violence son vêtement, Dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, Et ne soyez pas infidèles!

Moïse et la dureté du cœur

19:7-8 – Pourquoi Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce : Cela se rapporte à Deutéronome 24. Jésus affirma que Moïse avait autorisé cela non pas que Dieu le voulait, mais en raison de la dureté des cœurs des hommes. En fait, Moïse avait compassion de la femme à cause de sa condition. Cette lettre de divorce:

  • Imposait un délai de réflexion,
  • Fixait un cadre légal,
  • Pouvait exiger la restitution de la dot,
  • Permettait un éventuel remariage.

Ce passage montre que l’Ancien Testament doit être lu à la lumière de Jésus. Il est venu non pour abolir la Loi mais pour l’accomplir.

Matthieu 5:17

17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

L’interprétation du Nouveau Testament éclaire celle de l’Ancien. Ne cherchons pas à donner une interprétation qui ne s’appuie pas sur les Écritures. Jésus est la Parole ! Il interprète la Loi selon la volonté du Créateur, non selon des concessions faites au péché.

L’exception de l’infidélité

Matthieu 19:9

Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.

À l’époque, seuls les hommes juifs avaient le droit de divorcer.

Dans Marc 10:12

12 et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.

Dans les évangiles de Marc et de Luc qui sont adressés à un public non juif, Jésus évoque aussi la possibilité pour une femme de divorcer. Ce verset 9 soulève aussi la question de la femme injustement répudiée et considérée comme adultère par la société. Gardons en mémoire que la fidélité conjugale reflète l’alliance de Dieu avec son peuple.

Matthieu 19:10-12

10 Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier.

11 Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.

12 Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.

Pourquoi une telle réaction de la part des disciples ?

  • Les disciples comprennent que le mariage engage toute la vie et qu’il ne faut pas compter sur un divorce facile en cas de difficultés.
  • Cela leur semble tellement contraignant qu’ils disent : « Autant ne pas se marier ! »
  • Leur réaction montre la radicalité de l’enseignement de Jésus, qui place le mariage sous l’autorité du dessein de Dieu, et non sous le confort humain.

En d’autres termes, ils disent : « Si on ne peut pas se séparer, c’est un engagement trop lourd. »

Le sens pour nous

Jésus rehausse la valeur sacrée du mariage. Il veut que ses disciples comprennent que :

  • Le mariage n’est pas une décision à prendre à la légère.
  • Il exige fidélité, engagement et amour sacrificiel.
  • Il faut discerner et prier avant de s’engager.

19:10-11 – La réaction des disciples reflète leur culture. Pourtant, selon Genèse 2:18, « il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Le mariage reste la norme divine, mais le célibat peut être un don spirituel.

Le célibat consacré

Paul le souligne en:

1 Corinthiens 7:7, 17

Je voudrais que tous les hommes soient comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre.

17 Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les Églises.

Jésus ne valorise pas une vie sans mariage par défaut mais le choix volontaire du célibat doit être pour mieux servir Dieu.

1 Corinthiens 7:32-33

32 Or, je voudrais que vous soyez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur;

33 et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme.

La fidélité conjugale reflète l’alliance de Dieu avec son peuple.

Le chapitre 7 du livre de 1 Corinthiens, traite de la sainteté dans le mariage

En conclusion, Jésus présente une vision élevée du mariage

Jésus rappelle la valeur originelle du mariage, que le divorce est une concession face au péché et que le dessein de Dieu reste une union fidèle et durable. Le célibat s’il est choisi par appel, devient un chemin de consécration.

La fidélité conjugale reflète l’alliance entre Dieu et son peuple, et dans les deux cas, mariage ou célibat, le service de Dieu doit rester au centre.

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2 – Jésus bénit les petits enfants

Matthieu 19:13-15

13 Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent.

14 Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.

15 Il leur imposa les mains, et il partit de là.

Jésus accueille les enfants avec tendresse et autorité. Il ne discute pas ici de leur salut personnel, mais les prend comme modèles de foi. Leur simplicité, leur confiance et leur dépendance naturelle incarnent l’attitude requise pour entrer dans le royaume de Dieu.

Ce passage ne soutient pas la pratique du baptême des enfants, car celui-ci exige compréhension et engagement volontaire. Le baptême biblique, par immersion, suppose une identification consciente à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ.

Jésus invite chacun à venir à lui avec un cœur humble, sincère et soumis, comme un enfant qui se confie pleinement à son père.

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3 – Le jeune homme riche – Matthieu 19:16-26

Matthieu 19:16-22

16 Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus: Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?

17 Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il.

18 Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère;

19 et: tu aimeras ton prochain comme toi-même.

20 Le jeune homme lui dit: J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore?

21 Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.

22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens.

19:16 – Ce jeune homme, riche et influent (Luc 18:18 le qualifie de chef), cherche à mériter la vie éternelle par ses propres efforts. Sa question révèle une compréhension erronée du salut. Comme beaucoup à son époque, il croit que l’observation de la Loi suffit à obtenir la faveur divine.

 Romains 9:30-33

30 Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,

31 tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est pas parvenu à cette loi.

32 Pourquoi? Parce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement,

33 selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.

Certaines religions chrétiennes raisonnent encore ainsi. Ces chrétiens s’appuient sur des règles qui leur servent de canne pour avancer. C’est un manque de foi et une incompréhension en la personne de Dieu. C’est le concept humain : tout travail mérite salaire. Ce concept s’applique dans le domaine spirituel à la condition que nous fassions la volonté de Dieu, sinon ce que nous ferions, seraient des œuvres mortes.

19:17 – un seul est bon – Si nous ne retenons que les tribulations de l’Ancien Testament, nous oublions la réalité de:

Psaumes 118:1

1 Louez l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!

La liste de commandements énoncés par Jésus, correspond à la partie de Exode 20:12-17 qui concerne la relation avec son prochain.

19:18 – Jésus répond d’abord selon la loi en citant les commandements relatifs au prochain (Exode 20:12-17), puis il va révèler à ce jeune homme riche, l’état de son cœur. Celui-ci malgré ses bonnes œuvres, est empêché de suivre Jésus à cause de son attachement aux richesses.

19:20 – ‘’J’ai observé toutes ces choses.’’  Cette réponse montre le caractère légaliste de l’interprétation juive de l’Ancien Testament. C’est un reproche que Jésus a déjà fait en:

Matthieu 5:20

20 Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.

19:20 – ‘’ que me manque-t-il encore ? ‘’ Cette expression montre l’inquiétude du cœur de l’homme qui accomplit des œuvres, car il sait qu’il lui manque quelque chose, qu’il n’a pas la paix.

19:21 – Le mot « parfait » ne signifie pas sans péché, mais complet, mature. Jésus invite ce jeune homme à une consécration totale. Cependant, celui-ci refuse, dominé par son amour des biens matériels. Son problème n’est pas le fait d’être riche, mais de ne pas mettre Jésus en toute première priorité.

1 Timothée 6:10

1Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

Dans tous les Évangiles, comme dans tout le Nouveau Testament, la consécration du disciple est un engagement total de la personne.

Matthieu 19:23-26

23 Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.

24 Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

25 Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent : Qui peut donc être sauvé?

26Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.

Ce n’est en aucun cas la richesse qui est un problème, mais l’attachement à la richesse. Il s’agit d’une forme d’idolâtrie. En Matthieu 6:24, Jésus va la personnifier sous le nom de Mammon.

Comment peut on s’élever vers le ciel quand on est retenu sur terre par une chaine : la richesse ?

Les disciples sont troublés par les propos de Jésus, mais celui-ci les rassure : ‘’ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.’

C’est ce que dit Job en:

Job 42:2

Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées.

Dans l’Ancien Testament, toutes les tribus d’Israël avaient reçu des terres en héritage, sauf la tribu de Lévi qui elle avait Dieu pour héritage. Le chrétien est comparable aux lévites. Leur héritage, c’est Dieu, ce qui peut se résumer en « Dieu est mon seul bien »

Apocalypse 5:10

10 tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

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4 – Matthieu 19:27-30 – l’héritage de la vie éternelle.

Matthieu 19:27-30

27 Pierre, prenant alors la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous?

28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

30 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.

Pierre exprime ici une attente légitime et Jésus ne le blâme pas. Les disciples s’attendaient à l’instauration d’un royaume terrestre avec une récompense pour eux-mêmes.

19:28 – ‘au renouvellement de toutes choses ‘’ Il s’agit des nouveaux cieux et de la nouvelle terre d’Apocalypse 21

Apocalypse 21:1

1 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.

Dans ce royaume futur, les apôtres jugeront les douze tribus d’Israël. Le renoncement pour Christ, ouvre à des responsabilités éternelles. Dieu honore ceux qui l’honorent .

1 Samuel 2:30

30 C’est pourquoi voici ce que dit l’Éternel, le Dieu d’Israël: J’avais déclaré que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à perpétuité. Et maintenant, dit l’Éternel, loin de moi! Car j’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.

Le prix du renoncement et la récompense promise

Jésus promet une double récompense : une bénédiction déjà ici-bas, et l’héritage de la vie éternelle (v.29). Quitter pour Christ ses proches, ses biens ou ses projets, n’est pas un abandon désespéré. C’est un acte de foi :

Matthieu 19:29

29Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Ce principe se retrouve en :

Marc 8:35

35 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.

Dieu ne demande jamais un sacrifice sans préparer une récompense plus grande. Le renoncement n’est jamais une perte quand on gagne Christ.

Philippiens 3:7-8

Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.

Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,

Dieu renverse les hiérarchies humaines

Matthieu 19:30

30 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.

 Dieu renverse les logiques humaines. Ce qui brille aux yeux des hommes, compte peu aux yeux de Dieu. Le critère du royaume reste l’obéissance et la fidélité, et non le prestige. L’apparente insignifiance aux yeux du monde, peut cacher une grande valeur aux yeux du Seigneur.

Une remarque importante

Jésus évoque ici le fait de quitter père, mère, enfants ou épouse pour lui (v.29). Cela ne signifie pas divorcer, mais accepter de mettre Christ avant tout attachement humain. Ce principe s’éclaire avec le verset de:

Matthieu 10:37

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi;

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5 – Quelle leçon retenir pour une application personnelle

Matthieu 19 nous appelle à une consécration sans réserve. Suivre Christ implique des choix :

  • Se confier à lui avec une foi simple et soumise (comme un enfant).
  • Se détacher des biens matériels qui nous retiennent éloignés de Dieu.
  • Accueillir sa grâce, plutôt que de vouloir mériter la vie éternelle.
  • Vivre une vie de renoncement avec l’assurance que Dieu récompense au centuple.

Le cœur du disciple est un cœur donné et le vrai trésor, c’est Christ lui-même.

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6 – Annexe : Les grands enseignements de Jésus

1. Matthieu 5–7 — Le Sermon sur la montagne

Clôturé en Matthieu 7:28
Thème : La vie du disciple dans le Royaume

  • Enseignement sur les Béatitudes, la Loi accomplie, la prière, le jeûne, le pardon, la confiance en Dieu et le discernement.
  • C’est le manifeste de la justice du Royaume.

2. Matthieu 10 — Le Discours missionnaire

Clôturé en Matthieu 11:1
Thème : La mission des disciples

  • Instructions pour l’envoi des douze : dépendance de Dieu, persécution, fidélité et témoignage courageux.
  • Jésus prépare ses apôtres à l’opposition.

3. Matthieu 13 — Le Discours en paraboles

Clôturé en Matthieu 13:53
Thème : Les mystères du Royaume

  • Sept paraboles qui révèlent la croissance, la valeur et le tri du Royaume.
  • Jésus révèle la nature cachée et spirituelle du Royaume.

4. Matthieu 18 — Le Discours sur la vie communautaire

Clôturé en Matthieu 19:1
Thème : Les relations dans l’Église

  • Humilité, pardon, discipline fraternelle, soin des petits et réconciliation.
  • Jésus enseigne comment vivre ensemble comme enfants du Père.

5. Matthieu 24–25 — Le Discours eschatologique (discours sur le mont des Oliviers)

Clôturé en Matthieu 26:1
Thème : Le retour du Fils de l’homme

  • Signes de la fin, vigilance, paraboles du jugement et récompenses.
  • Jésus prépare ses disciples à sa venue et au jugement final.

Résumé :

Matthieu construit ainsi un parallèle avec les cinq livres de Moïse, montrant Jésus comme le nouveau Législateur et Maître du peuple de Dieu.

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Genèse 3:15 La chute et la promesse

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Le plan de Dieu pour l’homme, a rencontré l’opposition du péché. En Genèse 3:15 Dieu annonce :

Genèse 3:15 chute et l'homme et la promesse de Dieu
Genèse 3:15 Dieu fait une promesse après la chute de l’homme

15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Genèse 3:15

Par la désobéissance d’Adam et Ève, la communion de l’homme avec Dieu, a été brisée. Mais dès ce moment, Dieu a fait la promesse que la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. Cette annonce messianique, montre que le plan de Dieu n’a jamais échoué. Le péché a introduit la mort, mais Dieu avait déjà préparé la victoire de Jésus-Christ. L’homme a chuté. Cependant, Dieu a ouvert un chemin de rédemption. La chute ne définit pas l’histoire de l’humanité. Le plan de salut en Jésus-Christ, nous restaure dans notre relation avec Dieu.

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Pour une étude personnelle complémentaire, voici des versets associés à cette méditation : Romains 5:12 ; Ésaïe 7:14 ; Jean 3:16 ; Romains 5:19 ; 1 Corinthiens 15:22 

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19 Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.

Romains 5:19

Ésaïe 43-44 – – – 1 Thessaloniciens 2

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Ésaïe 7:14 — Un signe annonçant la venue du messie

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Ésaïe 7:14 révèle un signe extraordinaire, celui de la venue du Messie promis. Ce verset éclaire la foi des croyants en la naissance miraculeuse de Jésus, Emmanuel, Dieu avec nous, espérance pour toute l’humanité.

Ésaïe 7:14 — Un signe annonçant la venue du messie
Ésaïe 7:14 — un signe, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils

14 C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.

Ésaïe 7:14

En Ésaïe 7:14, Dieu offre un signe unique au roi Achaz : une jeune femme concevra et donnera naissance à un fils appelé Emmanuel. Ce nom signifie « Dieu avec nous ». Cette promesse est bien plus qu’une annonce historique. Elle préfigure la venue du Sauveur, Jésus-Christ.

Ce verset souligne la présence divine au milieu de l’humanité. À une époque d’incertitude et de conflits, Dieu assure qu’Il ne nous abandonne pas. Il intervient par un miracle, donnant l’espoir d’un salut parfait.

L’annonce s’adresse aussi à nous aujourd’hui. Elle nous rappelle que Dieu agit selon son plan parfait, même quand nous doutons. La naissance de Jésus accomplit cette prophétie, illustrant la fidélité de Dieu envers ses promesses.

Le signe de la jeune femme enceinte révèle la puissance de Dieu dans le naturel et le surnaturel. Il démontre que rien n’est impossible pour Dieu. Comme le dit :

Luc 1:37

37 Car rien n’est impossible à Dieu.

La venue du Messie révèle aussi l’amour infini de Dieu, venu habiter parmi nous. Ce qui nous est affirmé en :

Jean 1:14

14  Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.

En conséquence, cette prophétie invite à accueillir Jésus avec foi et reconnaissance. Elle invite à vivre dans la certitude que Dieu est toujours présent, même dans nos difficultés.

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10 Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des
regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours,
Je te soutiens de ma droite triomphante.

Ésaïe 41:10

Ésaïe 7-8 – – – Éphésiens 2

     

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La parabole du grand banquet selon Luc 14:15-24

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La parabole du grand banquet nous plonge au cœur de l’appel divin au salut. Jésus utilise un festin pour illustrer la grâce offerte à tous. En lisant Luc 14:15-24, nous découvrons l’urgence de répondre à l’invitation de Dieu, et cela révèle l’exclusion de ceux qui refusent son appel, malgré les privilèges reçus.

La parabole de Luc 14:15-24

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1 – L’enseignement

Luc 14:15-24

15 Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !

16 Et Jésus lui répondit : Un homme donna un grand repas, et il invita beaucoup de gens.

17 A l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux conviés : Venez, car tout est déjà prêt.

18 Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; excuse-moi, je te prie.

19 Un autre dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie.

20 Un autre dit : Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller.

21 Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.

22 Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place.

23 Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie.

24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon repas.

Cette parabole n’est pas une parabole parallèle à celle du festin des noces. Il y a quelques différences entre elles. Le festin de noces se tenait dans la salle de noces à l’invitation d’un roi, tandis que le grand banquet est un grand repas offert par un maître de maison chez lui.

Ceci est une évocation de ce que le prophète Ésaïe décrit en :

Ésaïe 25:6

L’Éternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de moelle, De vins vieux, clarifiés.

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2-   A qui s’adresse Jésus ?

Au verset 1, il est dit que Jésus était invité chez un chef des pharisiens.

Luc 14:1

1 Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l’un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l’observaient.

Et voici, un homme hydropique était devant lui.

Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens : Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?

Là, le Seigneur se trouve en présence de docteurs de la loi et de pharisiens. Ceux-ci représentent l’ensemble des religieux à qui au départ, est accordé de partager le grand banquet dans le royaume des cieux.

C’est l’occasion pour Jésus de donner des enseignements par deux paraboles. Celle de l’invité prétentieux qui a dû être inspirée par ce que Jésus avait pu observer dans l’attitude des autres invités. Cette parabole du grand banquet est une réponse à une réflexion d’un des participants au repas.

Jésus donne cette parabole en présence de ses disciples mais aussi de ces docteurs de la loi, de ces pharisiens.

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3-  Le contexte :

Le contexte est celui d’un repas dans la maison d’un chef des pharisiens donné en Luc 14:1-15.

Dans la parabole de l’invité prétentieux, Jésus prône l’humilité, puis il encourage l’auditoire à prendre en considération les plus petits, sachant que cette attitude sera récompensée à la résurrection des justes, ce qui entraîne la réflexion d’un invité qui reprend le mot « heureux » :

Luc 14:14-15

1Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes.

15 Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !

Elle fait suite à la parole de Jésus qui parle de la résurrection des justes cité au verset 14.

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4-  Explication de la parabole

Jésus parle d’un homme, sans plus de précision.

Luc 14:16

16 Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand repas, et il invita beaucoup de gens.

C’est l’image de celui qui l’a convié au repas. Dans la parabole, beaucoup de gens sont invités. Personne n’a refusé l’invitation. Le repas est donc préparé en conséquence pour le nombre d’invités prévus.

Les invités tardent à venir. Celui qui avait invité, finit par envoyer son serviteur les chercher. Alors que le banquet est prêt et que le maitre attend ses invités, tous s’excusent !

Les excuses que Jésus met dans leur bouche ne sont pas quelconques. Elles sont toutes trois bibliques et répondent aux cas d’exception prévus par la loi juive, en cas de guerre.

Deutéronome 20:5-7

Les officiers parleront ensuite au peuple et diront : Qui est-ce qui a bâti une maison neuve, et ne s’y est point encore établi ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre ne s’y établisse.

Qui est-ce qui a planté une vigne, et n’en a point encore joui ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre n’en jouisse.

Qui est-ce qui a fiancé une femme, et ne l’a point encore prise ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre ne la prenne.

Devant le refus des invités, le maître envoie son serviteur dans les places et les rues de la ville pour remplir la salle.

Luc 14:21

21 Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur: Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.

Ce sont toutes ces personnes dont Jésus parlait au verset 13 précédent

Luc 14:13

13 Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.

Il y a encore de la place, le serviteur est donc envoyé chercher ceux du dehors, c’est-à-dire tous ceux que la société des bien-pensants méprise et rejette : les péagers, les gens de mauvaise vie et les étrangers. Cela veut dire que si l’invitation a été faite pour les proches, devant leur refus, ce sont tous les gens de la ville qui sont conviées et l’invitation devient une invitation universelle.

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5- La leçon pour nous à retenir et Son application personnelle

Les religieux de l’époque se considéraient justes. Par conséquent, quand Jésus parle de résurrection des justes (v.14), ils s’y associent. Bien sûr, il ne s’agit pas là de propre justice mais d’être trouvé juste aux yeux de Dieu. Le contraste est fait entre ceux qui croient être proches de Dieu par leurs oeuvres et ceux qui en vérité, sont sensibles à l’appel de Dieu. Le festin n’est pas pour ceux qui s’en croient dignes, mais pour ceux qui répondent à l’invitation avec foi.

Sur le plan spirituel, l’homme qui organise le grand banquet, est Dieu. Le serviteur, puisqu’il n’y a qu’un serviteur dans cette parabole (à la différence des serviteurs dans la parabole du festin des noces de Matthieu 22), est Jésus.

Les invités sont tous les religieux qui se considèrent justes et à qui est réservé le royaume des cieux. Ceux du verset 21 sont toutes ces personnes avec qui Jésus mange régulièrement, en l’occurrence, les marginaux. Au verset 23, il s’agit de tous ceux qui sont étrangers à la nation juive. Ceci est la même idée qui est exprimée au verset de Actes 1:8, quand il va s’agir d’évangélisation, et que Jésus dira à ses disciples : » vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’au extrémités de la terre. »
 Ces différents groupes d’hommes forment l’ensemble de la société humaine. La question maintenant est de savoir dans quelle catégorie nous nous trouvons.

Avons-nous accepté l’invitation en recevant l’Évangile de Jésus-Christ. Si nous n’avons pas encore répondu favorablement à l’Évangile, il est encore temps.

2 Corinthiens 6:2

Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Le salut est une grâce, mais il exige une réponse. Il demande de prendre conscience de sa misère, et de faire preuve d’humilité.

Que nos centres d’intérêt ne deviennent pas des sujets d’excuses : possessions, travail, relations familiales et amicales. Apprenons à nous détacher du monde, de ce qui détourne nos cœurs de l’appel de Dieu.

Préférons-nous jouir des biens de ce monde pour ce temps que nous vivons sur terre, ou investissons-nous dans un avenir éternel en répondant au salut de Dieu.

 

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Romains 9:2-3 – Le poids d’un amour sans limite

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Romains 9:2-3 exprime l’amour sacrificiel de Paul pour son peuple. Ce texte révèle un cœur habité par la compassion divine, prêt à tout perdre, même Christ, par amour. Cette parole interpelle notre foi et notre sens du sacrifice.

La femme de Job supplie Job - Job 2:9-10
Romains 9:2-3 -J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel

J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel.

Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,

Romains 9:2-3

Paul ouvre ici son cœur avec une sincérité bouleversante. Dans ces versets il confie porter une grande tristesse et un chagrin continuel pour ses frères juifs et qu’il irait jusqu’à être séparé de Christ pour leur salut. Ce cri du cœur dépasse l’émotion humaine ; il reflète l’amour du Christ Lui-même, qui s’est livré pour les pécheurs.

Ce passage incarne un amour agapé, désintéressé, douloureux, puissant. Paul, animé par l’Esprit Saint, vit un fardeau spirituel intense. Il ne rejette pas son peuple malgré leur rejet du Messie. Il souffre avec eux, pour eux. Son amour ne cherche pas sa gloire. Il cherche la réconciliation entre Dieu et les siens.

Cette déclaration extrême choque. Pourtant, elle interpelle notre propre compassion. Combien de fois avons-nous prié avec larmes pour nos proches perdus ? Ressentons-nous cette douleur que Dieu ressent pour l’humanité éloignée de Lui ? Paul ne se contente pas d’une doctrine, mais il incarne l’amour rédempteur.

Jésus, sur la croix, a crié pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur ». Paul, en écho, désire offrir sa propre vie. Son exemple nous appelle à sortir de l’indifférence. Il nous presse d’aimer au point de supplier Dieu pour le salut des autres, même au prix du confort ou de la réputation.

À l’heure où l’égoïsme domine, ce passage nous pousse à regarder plus haut. Il nous invite à aimer sans retour, sans condition. C’est ce type d’amour qui bouleverse, qui sauve, qui glorifie Dieu. Que l’Esprit fasse naître en nous cette passion brûlante.

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13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

Jean 15:13

Psaume 72-73 – – – Romains 9:1-15

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Parabole des deux chemins pour un destin final

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La parabole des deux chemins en Matthieu 7:13-14, illustre le contraste entre la voie facile menant à la perdition et le chemin étroit conduisant à la vie. Jésus appelle ainsi à faire un choix clair et exigeant, soulignant que suivre Dieu demande une foi authentique et une obéissance sincère, loin des compromis et de la foule.

La parabole des deux chemins de Matthieu 7:13-14

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1 – L’enseignement

Matthieu 7:13-14

13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.

14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

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2-   A qui s’adresse Jésus ?

Ce passage fait partie du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7). Il s’agit d’un enseignement fondamental adressé à la foule qui suivait Jésus, mais aussi à ses disciples. Par extension, cet appel s’adresse à chacun de nous aujourd’hui, confrontés à ce même choix : quel chemin allons-nous prendre ?

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3-  Le contexte :

Cette parabole se place dans l’ensemble des enseignements que Matthieu a rassemblés. Jésus résume son message et invite à une réponse concrète. Cette parabole se présente aussi comme une partie de la conclusion de l’ensemble du sermon.

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4-  Explication de la parabole des deux chemins

Dans ce passage, Jésus évoque quatre éléments : deux portes et deux chemins, formant deux paires opposées :

  • d’un côté, la porte large et le chemin spacieux,
  • de l’autre, la porte étroite et le chemin resserré.
La porte large

Cette porte large est comparable à une porte cochère que l’on trouve dans les anciennes façades d’immeubles et conçue pour laisser passer des véhicules. Elle est haute, imposante et dotée de deux grands battants. Elle symbolise la facilité, le confort, et le courant majoritaire. On y entre sans réflexion, souvent porté par la foule. Beaucoup la choisissent. Cependant, se laisser entraîner par la foule, peut être dangereux et Jésus avertit : le chemin large qui se présente conduit à la perdition.

La porte étroite

En ce qui concerne la porte étroite, il s’agit d’une petite ouverture, souvent dissimulée, ne laissant passer qu’une personne à la fois, par laquelle il faut se courber pour entrer.

Elle ne laisse passer qu’un individu à la fois et y passer nécessite une réflexion personnelle. Cette porte symbolise une démarche personnelle, réfléchie, volontaire. Choisir cette porte demande un effort, une décision consciente de ne pas suivre le courant majoritaire et cela demande de l’humilité.

Les deux chemins
  • Le chemin spacieux ressemble à l’autoroute du soleil très animée un jour de départ en vacances : large, encombrée par des foules en quête de confort ou de plaisir. Ce chemin semble facile, mais il mène à la perdition, dit Jésus.
  • Le chemin resserré, en revanche, est comme un sentier de montagne, étroit, escarpé, raide, parfois isolé. Il demande persévérance, vigilance et foi.. Pourtant, c’est le chemin qui mène à la vie. Une belle image est celle du GR20, chemin de crête exigeant, où le Saint-Esprit est notre guide.

Choisir la porte étroite et le chemin resserré, c’est choisir un style de vie différent, souvent incompris, mais conduisant à la vie véritable.

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5 – Marcher entre légalisme et antinomisme

Le chemin étroit évoque un sentier sur la crête d’une montagne, avec un danger de chute de chaque côté :

  • Le légalisme, d’un côté,
  • L’antinomisme, de l’autre.

Le légalisme
Le légalisme est l’idée que l’obéissance stricte à la loi, voire à des règles humaines, peut assurer le salut. Il donne une apparence de piété, mais oublie la grâce et l’intention du cœur.

L’antinomisme
À l’inverse, l’antinomisme rejette toute loi, sous prétexte que la grâce suffit. Il néglige la sainteté de Dieu et la transformation de vie attendue du croyant. ( la sanctification)
L’antinomisme affirme que, puisque Jésus-Christ a accompli parfaitement la Loi, les chrétiens ne sont plus soumis à aucune règle morale et peuvent vivre sans contrainte légale, ce qui est une grave déviation de l’Évangile.

Cette doctrine met en avant la suprématie de la Grâce au point de considérer la Loi comme inutile, voire nuisible. Elle enseigne que la liberté chrétienne implique une absence totale d’obligation morale.

En résumé :
  • Le légalisme affirme que le salut dépend de l’obéissance scrupuleuse à la loi, en plus de la foi en Jésus.
  • L’antinomisme à l’inverse, enseigne que la foi en Jésus seule suffit, rendant toute loi caduque.

Ce genre de message n’est pas nouveau. En effet : Les versets 13 et 14 de Matthieu 7 constituent ce que la tradition appelle « les deux chemins » ou « les deux voies », un thème bien ancré dans l’Ancien Testament. Ce motif oppose deux styles de vie : l’un mène à la vie, l’autre à la perdition.

On retrouve cette idée dans plusieurs passages bibliques, en :

  • Psaume 1 : où le juste est comparé à un arbre planté près d’un courant d’eau, tandis que le méchant est comme la paille emportée par le vent.
  • Proverbes 4:10-19 : qui est un appel à suivre le chemin de la sagesse, en évitant le sentier des méchants.
  • Ésaïe 1:19-20 : où sont présentées deux issues opposées à l’appel de Dieu : bénédiction pour l’obéissance, jugement pour la rébellion.

et particulièrement en :

Deutéronome 30:15, 19 – les deux voies

15 Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal.

19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,

Jérémie 21:8

Tu diras à ce peuple : Ainsi parle l’Éternel : Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort.

Dans Matthieu 7:14, Jésus affirme : « Il y en a peu qui les trouvent », ce qui fait écho à:

Luc 13:23-24

23 Quelqu’un lui dit: Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit :

24 Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.

Jésus ici, appelle à l’effort spirituel pour entrer par la porte étroite, soulignant que le salut n’est pas automatique.

L’ordre spirituel : d’abord la porte, ensuite le chemin

Cet ordre est essentiel :

  • La porte représente la foi initiale en Jésus-Christ, la repentance, et la nouvelle naissance suivies du baptême par immersion.
  • Le chemin symbolise la vie chrétienne vécue en conformité avec Christ — le chemin de la sanctification.

Jésus est à la fois la porte et le chemin :

Jean 14:6

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Le mot  »resserré  » en grec

Le mot grec  »thlibo » signifie être pressé, affligé, opprimé. Le chemin chrétien est fait de tension et de résistance parfois difficile, mais empreint de la présence de Dieu. Il appelle à la fidélité dans les épreuves, non au confort. Il demande renoncement, persévérance et foi.

Deux styles de vie opposés

Jésus oppose clairement deux modes de vie :

  • L’un centré sur soi-même avec le plaisir immédiat, la facilité qui mène à la perdition.
  • L’autre centré sur Dieu, l’obéissance, et l’espérance éternelle qui mène à la vie véritable.

Ce n’est pas simplement la fin qui diffère, mais toute la manière de vivre ici-bas.

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6- Son application personnelle : quelle voie choisir ?

La parabole de la porte étroite est un appel personnel et urgent. Elle nous dit que :

  • Le salut commence par une décision initiale : entrer par la porte étroite, en recevant Jésus par la foi.
  • Cette décision transforme notre mode de vie : suivre un chemin parfois exigeant, mais plein de sens.

Elle fait deux mises en garde :

  1. Il est naturel de préférer ce qui est large, visible, et facile.
  2. Il est naturel de suivre la majorité.

Mais Jésus appelle à une démarche qui va à l’encontre du plus grand nombre, à un choix lucide et courageux :

Choisis la vie !

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Actes 4:12 : Jésus, notre unique chemin vers le salut

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Ce verset de Actes 4:12, rappelle une vérité fondamentale de la foi chrétienne. Jésus est l’unique et le seul chemin vers le salut. Cette déclaration, faite par Pierre devant le Sanhédrin, souligne l’exclusivité de l’œuvre de Christ pour l’humanité.

Pierre répond aux religieux en Actes 4:12
Pierre proclame : Jésus est celui qui sauve – Actes 4:12

12 Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom( que le nom de Jésus) qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

Actes 4:12

Aujourd’hui, ce verset résonne comme un appel à la réflexion. Beaucoup cherchent des chemins alternatifs, des philosophies, ou des religions qui prétendent offrir une voie vers la paix ou le salut. Pourtant, comme le déclare Pierre, ces voies ne peuvent conduire qu’à la déception. Seul Jésus, par son sacrifice à la croix et sa résurrection, offre la véritable réconciliation avec Dieu.

Le salut en Jésus-Christ est gratuit et accessible à tous, mais il n’est offert que par la foi en Lui. Il n’y a pas d’autre moyen. Cette vérité doit nous guider dans notre quotidien, dans nos actions et dans nos choix. En effet, le salut ne réside pas dans nos œuvres, mais dans l’œuvre achevée de Jésus.

Pour nous aujourd’hui, ce verset rappelle l’importance de proclamer cette vérité. Jésus est le seul moyen de salut, et chaque croyant a la mission de partager ce message. Il ne s’agit pas de persuader par des arguments humains, mais de témoigner de l’amour et de la grâce qui ont été manifestés en Jésus.

Nous devons nous rappeler que le salut n’est pas une option parmi d’autres. Il est en Jésus seul.

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Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.

Romains 10:9

Néhémie 10-11 – – – Actes 4:1-22

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Actes 2:22-23 : Jésus, homme approuvé et glorifié de Dieu

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Actes 2:22-23 révèle une vérité centrale du message chrétien : Jésus, homme approuvé de Dieu, fut livré selon le plan divin. Par ces paroles, l’apôtre Pierre affirme la souveraineté de Dieu dans les événements de la croix.

homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous - Actes 2:22-23
cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu – Actes 2:22-23

22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes;

23 cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies.

Actes 2:22-23

Jésus, connu pour ses miracles, ses signes et ses prodiges, ne fut pas un simple homme. Dieu Lui-même l’avait accrédité devant tous. Pourtant, malgré cette évidence, les hommes l’ont livré. Toutefois, rien n’échappa à la volonté divine.

Aujourd’hui encore, ce message interpelle. Nous vivons dans un monde où la justice semble parfois absente. Cependant, Actes 2:22-23 enseigne que Dieu dirige l’histoire, même dans les moments d’injustice apparente.

Il nous rappelle également que la croix n’est pas un échec, mais l’accomplissement d’un dessein éternel. Dieu utilisa la haine des hommes pour accomplir le salut du monde. Il transforma le rejet en glorification.

Dès lors, nous pouvons avancer avec assurance. Même lorsque l’injustice frappe, nous savons que Dieu reste souverain. Il dirige les circonstances pour sa gloire et pour notre bien. Ainsi, notre foi repose non sur des apparences, mais sur une vérité divine éprouvée.

Finalement, cette méditation appelle à reconnaître Jésus non seulement comme un homme, mais comme l’Oint de Dieu. Confessons-Le, adorons-Le, et suivons-Le, car Il a été approuvé, livré, crucifié… et glorifié pour le salut de l’humanité.

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10 Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.

Ésaïe 53:10

Néhémie 4-6 – – – Actes 2:22-47

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Actes 2:21 : Tout le monde peut invoquer le Seigneur

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Actes 2:21 proclame une vérité libératrice, cette promesse s’inscrit au cœur du message de l’Évangile.

Prier pour invoquer Jésus selon Actes 2:21
Comme cet enfant prie selon Actes 2:21 tout le monde est inviter à invoquer Jésus

21 Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.

Actes 2:21

Dès le jour de la Pentecôte, Pierre annonça que Dieu ouvrait largement la porte du salut. Ni l’origine, ni le passé, ni le statut social ne constituent un obstacle. Dieu accueille tous ceux qui viennent à Lui, avec foi et humilité.

Cette déclaration universelle renverse les barrières humaines. Dans un monde qui segmente, Dieu unit. Il ne réserve pas sa grâce à une élite. Il l’offre à tous, sans condition préalable. Ce message parle encore aujourd’hui dans une société souvent marquée par l’exclusion.

Cependant, invoquer le Seigneur ne consiste pas en de simples mots prononcés. Cela implique un cœur repentant, une foi sincère et un engagement véritable. Dieu répond à celui qui crie à Lui avec authenticité. Il sauve, transforme et restaure.

Pour nous aujourd’hui, ce verset rappelle que nul n’est trop éloigné pour être sauvé. Il suffit d’un appel sincère pour que la grâce agisse. Ainsi, nous avons aussi la responsabilité d’annoncer cette bonne nouvelle.

Car, si tous peuvent invoquer le Seigneur, alors tous doivent l’entendre. Et c’est par nos paroles, mais aussi par nos vies, que ce message se transmet.

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Alors quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé.

Joël 2:32

Néhémie 1-3 – – – Actes 2:1-21

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Jean 19:30 : Tout est accompli

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Jean 19:30 rapporte les derniers mots du Christ en croix : « Tout est accompli. » Cette déclaration brève marque pourtant un tournant décisif dans l’histoire du salut.

Jésus proclame Tout est accompli - Jean 19:30
Jésus a tout accompli avec son sacrifice à la croix – Jean 19:30

30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.

Jean 19:30

Jésus ne s’exprime pas en victime résignée, mais en souverain victorieux. Il affirme l’achèvement de l’œuvre confiée par le Père. À cet instant, les prophéties s’accomplissent, la dette du péché s’efface, et l’accès à Dieu s’ouvre.

Aujourd’hui, ce verset interpelle chacun de nous. Nos efforts, nos mérites ou nos œuvres ne peuvent rien ajouter à ce que Christ a pleinement accompli. C’est par grâce que nous entrons dans une relation restaurée avec Dieu. Cette vérité libère du poids des performances religieuses.

Cependant, ce cri de victoire de Jésus n’invite pas à la passivité. Bien au contraire, il nous pousse à vivre une obéissance motivée par la gratitude. En effet, c’est parce que tout est accompli que nous pouvons marcher dans la paix, dans la foi et dans la fidélité, sans peur du rejet.

De plus, cette parole invite à la confiance. Le mal semble parfois dominer, mais Christ a déjà triomphé. Même dans nos détresses, nous savons que la croix n’était pas une défaite, mais une victoire.

Enfin, elle nous appelle à l’espérance. Si Jésus a tout accompli à la croix, il complétera aussi son œuvre en nous jusqu’à la fin.

Jean 19:30 résonne ainsi comme une promesse scellée : ce que Dieu commence, Il l’achève parfaitement.

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14 il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix;

15 il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.

Colossiens 2:14-15

Esdras 1-2 – – – Jean 19:23-42

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Jean 18:14 Il est avantageux qu’un seul homme meurt

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Jean 18:14 rapporte une parole troublante de Caïphe : « Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Bien que celui-ci parle sans en saisir la portée prophétique, cette déclaration annonce le cœur de l’Évangile.

Caïphe souverain sacrificateur - Jean 18:14
Caïphe prophétise en Jean 18:14

14 Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple.

Jean 18:14

Caïphe en réalité, parlait selon un calcul politique. Il craignait que Jésus suscite des troubles qui auraient engendré des problèmes avec l’occupant romain. Pour préserver la stabilité, il va proposer la mort d’un seul au profit de tous. Or sans le vouloir, il annonce le dessein divin. Dieu avait décidé, dès avant la fondation du monde, que le Christ mourrait pour racheter l’humanité toute entière.

Aujourd’hui, ce verset nous appelle à réfléchir à la portée du sacrifice de Jésus-Christ. Il ne s’agit pas d’un accident de l’histoire. Jésus va donner sa vie volontairement pour que nous vivions pleinement. Par son offrande, il prend sur lui nos fautes, nos douleurs et notre condamnation.

Ainsi, cette parole de Caïphe mue par calcul politicien, devient vérité éternelle. Ce qui semblait un raisonnement humain cache en réalité le plan souverain de Dieu. Jésus devient l’Agneau offert pour nos péchés.

Pour nous aujourd’hui, cela change tout. Nous n’avons plus à craindre le jugement. Celui qui croit en Jésus et qui en fait son Seigneur, reçoit la vie éternelle. Il entre dans une relation réconciliée avec Dieu. Le sacrifice d’un seul a ouvert la porte du salut pour tous.

Jean 18:14 révèle donc la sagesse divine à l’œuvre, même à travers les propos d’un cœur endurci. Croyons avec reconnaissance en celui qui s’est livré pour nous.

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Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités… par ses meurtrissures nous sommes guéris.

Ésaïe 53:5

2 Chroniques 30-31 – – – Jean 18:1-18

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Jean 11:25 Je suis la résurrection et la vie

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En Jean 11:25, Jésus déclare : « Je suis la résurrection et la vie. » Par cette affirmation, il révèle sa puissance sur la mort et son rôle essentiel dans notre salut. Jésus ne parle pas seulement d’une résurrection future, mais aussi de la vie éternelle qu’il offre dès maintenant à ceux qui croient en lui.

Le Tombeau est vide, Jésus, la résurrection et la vie, Jean 11:25.
Jean 11:25 : Jésus, la résurrection et la vie éternelle.

« Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; »

Jean 11:25

Ce verset enseigne que Jésus est la source de la vie véritable, non seulement dans l’au-delà, mais aussi ici et maintenant. Il est celui qui transforme nos vies, qui donne un sens à notre existence quotidienne. En tant que résurrection, il a vaincu la mort, et en tant que vie, il offre une relation personnelle avec Dieu.

Aujourd’hui, ce passage nous appelle à avoir une foi vivante et active. En effet, Jésus nous invite à croire en lui comme le Sauveur et à vivre cette foi chaque jour. En le suivant, nous expérimentons une vie pleine de sens, de paix et d’espérance. La résurrection de Jésus nous assure que la mort n’a plus de pouvoir sur ceux qui croient en lui.

De plus, Jésus enseigne qu’il n’y a pas de vie véritable sans lui. La vie que nous ménerions sans lui serait incomplète, privée de l’espérance du salut. Par conséquent, ce verset invite à réfléchir sur notre relation avec Jésus : croyons-nous en lui comme la source de la vie éternelle ?

Dans un monde marqué par la souffrance et l’incertitude, cette vérité est un réconfort. Jésus, en tant que la résurrection et la vie, nous assure que, même dans la mort, il y a une promesse de vie nouvelle.

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Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie

Romains 6:4

2 Chroniques 7 à 9 – – – Jean 11:1-29

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Jean 10:24-25 : Croire en Jésus-Christ, voie de la vérité

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En Jean 10:24-25, les Juifs interrogent Jésus. Celui-ci répond, mais les paroles de ces derniers restent empreintes de défi. Il leur explique que ses œuvres témoignent de son identité divine. Cependant, la vérité qu’il leur révèle, demeure incomprise par ceux qui ne croient pas. Ce passage invite chacun à réfléchir sur sa propre perception de Jésus.

24 Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.

25 Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.

Jean 10:24-25

Ces versets mettent chacun en face d’une question fondamentale : Croyez-vous en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, comme celui qui révèle la vérité divine ? Jésus ne se contente pas de déclarations abstraites, mais il appuie sa vérité par des actions concrètes, des miracles, des guérisons et des enseignements. Cela rappelle que la foi en lui ne doit pas être basée uniquement sur des paroles, mais sur les témoignages visibles de sa puissance divine.

Aujourd’hui, ce passage nous invite à renouveler notre engagement envers Jésus. Il nous encourage à vivre une foi active se manifestant par des œuvres concrètes et une relation personnelle avec lui. Jésus n’est pas seulement une figure historique ou un enseignant parmi tant d’autres. Il est le Christ, le Sauveur. C’est par lui que nous accédons à la vérité et à la vie éternelle. Dans un monde souvent marqué par l’incertitude et le doute, suivre Jésus est la voie de la vérité.

Il est crucial de nourrir notre foi, non seulement par des paroles, mais il faut la nourrir aussi par une relation authentique et des actions fondées sur la vérité de l’Évangile. Que ce passage rappelle à chacun qu’il faut rechercher constamment Jésus, croire en lui, et témoigner de sa vérité dans toutes nos actions.

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Ayant les yeux fixés sur Jésus, auteur et consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix.

Hébreux 12:2

2 Chroniques 4 à 6 – – – Jean 10:24-42

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